2011-07-27

鎌倉・Kamakura

Le dimanche (9 juillet), Yuki, l'étudiante chinoise, nous avais invité à joindre elle et sa classe pour une visite autour de Kamakura. Comme le prof venait avec nous, ça nous permettait de discuter avec lui et qu’il nous explique deux trois choses vu qu’il avait l’air de connaître le coin. J’en ai profité pour inviter Chacha, ça lui permettait de visiter avec nous, comme elle comptait le faire de toute façon.







En ce qui me concerne, il a fallu que je me lève très tôt le matin, vers 6 h, pour qu’on puisse arriver vers 10 h à Kamakura. Kichijoji n’est pas très pratique dès qu’il faut sortir de Tokyo (hormis en direction du Kansai.) Le voyage fut pénible pour une seule raison : la coréenne, Tomo, est dès le départ insupportable (je crois l’avoir déjà dit.) mais ce coup-ci, elle m’a bien pris la tête.  Plusieurs fois, j’ai demandé à quelle gare on descendait pour que je puisse prévenir Chacha pour qu’elle nous rejoigne. On m’a dit Kamakura. Cool, pas trop compliqué. Au moment de prendre le train, déjà, aucun des élèves du professeur ne semblait s’être renseigné pour savoir comment y aller. Il a donc fallu qu’avec Betty, alors qu’on était seulement invitée, on cherche les infos et qu’on se dirige vers la bonne plateforme. Et en plus, arrivait sur la dite plateforme, Yuki qui cherche à s’assurer en voyant qu’il y a deux stations pour Kamakura (la première et Kamakura Nord) demande à Tomo qui finit par lâcher que c’est Kamakura nord…De un, elle a pas cherché une seule fois à nous dire que c’était cette station alors qu'elle savait qu'on cherchait comment y aller, de deux, il a fallu que Yuki la bassine pour savoir la station et de trois, ça me mettait dans la merde pour Chacha que je ne pouvais pas contacter pour la prévenir qu’il fallait qu’elle aille à Kamakura Nord et pas à Kamakura tout court.

En gros, j’étais furax et comme, bien sûr, il ne fallait pas faire attendre le prof, en gros je devais me débrouiller pour aller rejoindre Chacha puis ensuite les retrouver sans que je ne connaisse rien de Kamakura. Mais heureusement, Chacha étant plus intelligente que la moyenne des gens, elle a pensé à m’appeler pour être sûre de la destination et j’ai pu lui dire qu’il fallait qu’elle aille à telle station.J'étais bien en colère malgré tout et heureusement que le trajet fut long puisque ça m'a permit de me calmer.

On a retrouvé le professeur à la station, attendue Chacha qui est arrivée à l’heure (c’est nous qui étions 20 minutes à l’avance, ça les as pas empêché de vouloir y aller tout de suite.) et nous sommes parties  pour le premier temple. Il faisait monstrueux chaud si vous voulez savoir. Bon, mieux vaut ça que la pluie pour du tourisme mais c’était par moment difficilement supportable pour moi.






Il y avait beaucoup de très jolies fleurs.

Après, dur de raconter du tourisme autrement que par : « on a marché, on a pris des photos. » . Tomo était devant avec le professeur, apparemment, à râler que nous prenions trop de temps alors qu’au moins, nous, nous profitions du paysage et de pouvoir prendre des photos dans la bonne humeur.

Dans le premier temple, Yuki avait la côte avec un groupe de touriste coréen qui essayait de la prendre en photo avec la technique foireuse du pote qui se met devant et de l’autre qui fait style de le prendre en photo tout en insérant la victime dans le cadre. Au final, ils ont finit par nous demander à elle et moi de nous prendre en photo avec eux et on a accepté. C’était mignon.

D’ailleurs, il y avait pas mal d’étranger. Vous allez me dire, pas étonnant, c’est un endroit touristique mais ça faisait longtemps que je n’en avais pas vu autant, ahah. Beaucoup d’asiatique et quelques américains pour la plupart.



On a fait un premier temple, puis un deuxième où j’ai pris un omikuji. Pour ceux qui ne connaissent pas, ce sont des sortes de message de bonne aventure. C’est souvent 100  yen, on secoue une petite boite en bois pour en faire sortir un bâton sur lequel un numéro est inscrit. Cela fait, on le montre à la prêtresse ( ?) qui nous tend le omikuji correspondant au numéro. Il y a plusieurs sortes, très heureux, moyen, faible, pas très bon mais qui deviendra bon, faible, etc…Si c’est malheur, on peut l’accrocher à un endroit spécialement pour, pour conjurer le sort. Le mien était moyen, pas très heureux mais qui allait aller…donc je l’ai gardé.



Après ces premières visites, on est allé manger. Je n’a pas trop compris pourquoi, mais on s’est d’abord arrêté dans un marchand de glace et certains en ont pris. Comme je ne savais pas si on continuait le tourisme par la suite, je me suis contentée d’un donuts nature et qui était…drôlement bon. (Même si ça ne vaut pas les donuts d’Okinawa.). Finalement, on est entré dans un petit restau au hasard et comme je n’avais pas envie de nouille froide, la spécialité du restaurant en question, j’ai opté pour un simple curry japonais. Cela dit, il était vraiment très bon et suffisamment épicé ce qui est assez rare au Japon, au final.



Ensuite, on a fait le tour d’un deuxième temple qui était assez grand et la fatigue commençait à se faire sentir pour moi. J’avais mal au pied et la chaleur n’aidait pas non plus. On a finalement finit par arriver au temple du grand bouddha (daibutsu) qui est connu au Japon  pour être un des plus gros daibutsu après celui de Nara. A vrai dire, j’étais tellement fatiguée que moi et Betty avons laissé les autres passés devant pendant qu’elle fumait une cigarette et qu’on attendait à l’extérieur du temple.





Finalement, on a fini par rentrer à l’intérieur et on a pu voir ce fameux bouddha qui est assez impressionnant, il faut avouer. On peut entrer à l'intérieur pour quelques yens mais à cause de la chaleur j'ai préféré rester dehors ce qui était de toute façon des plus satisfaisants. On a pris quelque photo de rigueur, on s’est fait prendre en photo par un couple japonais parce qu’ils voulaient, eux-mêmes, une photo tous deux ensemble. Et finalement on s’est dirigé vers la sortie.


J'adore ces affiches. C'est aussi vrai qu'il y en a beaucoup. J'en ai jamais vu autant qu'au Japon.

Quand, on a vu un bus, on a couru vers celui-là pendant que le professeur, ou-san et Tomo décidaient d’y aller à pied. Je pense qu’on a bien fait. Le chemin était, au final, vraiment long et on était vraiment très fatigué. Pour tout dire, j’ai dormit pendant la grande partie du trajet en train.


Le grand, l'unique, le Daibutsu de Kamakura.

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