吉祥寺 – Kichijoji

Je n’ai pas fait de post récemment. Parce que j’étais amère rien que d’y penser et qu’en vérité, j’en avais écris un qui était beaucoup trop … spontané pour être posté. Je suis restée finalement trois semaines en France, 1 mois loin de Tokyo quasiment. J’ai pu voir quelques amis donc c’est déjà bien et j’ai mangé tout plein de chose que j’aime énormément.

Mon avion de retour était censé se faire avec Austrian Air le 12 avril à 10 h et quelques. Arrivée à la gare, ultra en avance à cause de mon paniqué de grand-père (j’avais quasi 3 heures d’avance au lieu de déjà 2 heures suffisantes.) je vois sur les panneaux le seul vol annulé : Celui en direction de Tokyo avec Austrian Air. Ca m’a mit dans tous mes états. Sauf qu’arrivés aux informations, on me dit qu’on m’embarque finalement sur Swiss airline. Pas de problème…Je pars cela dit encore plus tard que prévu déjà. Donc l’attente fut longue au départ.
Avec Myriam, on arrive dans l’avion et là personne quasiment. Que des japonais pour la plupart hormis deux trois étrangers et on finit par avoir tellement de place qu’on s’est tous pris des rangées pour nous tous seuls dans l’avion. Bon, du coup, c’était bien tranquille et ça change du retour en France. Le premier vol (il y avait plus de personne) fut court mais assez instable. Le gars semblait mal voler déjà même si je ne pourrais pas très bien vous expliquer parce que c’était plus dans le ressentit que sur des réels faits. Hormis l’atterrissage où on a atterrit comme des fous, j’ai fait un sacré bon sur mon siège malgré la ceinture et tout le monde était pas mal choqué apparemment. Par contre le deuxième fut ultra tranquille, j’ai à peine sentit le décollage d’abord et l’atterrissage était franchement doux, surtout quand on compare avec le gars du précédent vol.

Cela dit, qu’est-ce que je me suis ennuyée. Je n’en pouvais plus. J’étais fatiguée, je n’avais pas envie de regarder la télé et il n’y avait rien de spécial à faire évidemment. Et malgré que je sois morte, je n’arrivais pas à dormir, donc je me suis allongée sur deux sièges et j’ai écouté de la musique pendant presque quasi tout le voyage. Je remercie mon ipod d’être si autonome (malgré qu’il faut que j’aille voir Apple.) J’ai aussi joué à Tétris et au Sudoku deux heures avant mon atterrissage.

Arrivée sur le sol nippon, du japonais partout et une langue à laquelle je me refais bien vite. Avec Myriam, on prend le train et nous voilà repartit. Sauf qu’il s’est arrêté en plein milieu d’une voie à cause d’un tremblement de terre (pour votre sécurité blablabla moshi wake ga gozaimasen…) On a attendu un long moment avant qu’il redémarre et il roulait bien doucement jusqu’aux derniers arrêts. Personnellement, je n’en pouvais plus et je ne voulais qu’une chose : me poser.

Après Yamanote et on est arrivé chez Myriam où on a posait nos affaire, respirait un coup avant de repartir pour Ikebukuro et là mairie. Japon, France, même combat, ça prend toujours trois plombes et perso j’avais la fatigue qui retombait donc j’ai pris du coca pour une petite crise d’énergie. Ensuite Shinjuku où on a mis encore trois plombes dans un softbank (téléphone) pour en avoir un pour Myriam mais ce n’était pas étonnant. Au Japon, ça prend toujours trois mille ans. Mais au moins le monsieur était gentil même s’il parlait ultra vite.

On est passé ensuite au Closet Child et au Like an Edison où j’ai décidé de me faire plaisir après toutes les emmerdes des dernières semaines et donc de m’acheter le dernier album des Plastic Tree : Donc first press avec DVD et surtout...et surtout poster + un pass pour une dédicace qui sera tenue je ne sais quand. C’était limite le Japon qui me remerciait d’être revenue et j’étais tellement excitée intérieurement que j’aurais embrassé le vendeur. En plus, ils passaient le dernier album des pura dans le genre signe du destin. (Et Pura est toujours à côté de Despa’ deuxième signe du destin.)
Finalement petit bento pour le soir et je suis rentrée chez moi vers 19-20 heures. Bien sûr, la Chuo sen était remplie et je n’ai jamais été aussi heureuse de retrouver mon cher Kichijoji. Bon, ce fut quand même bien chiant et le retour à la maison a été assez…Fatiguant. Mais je n’ai pas à me plaindre, rien de casser suite aux séismes qui ont suivit, tout en ordre ou presque et quasiment pas de nourriture trop pourris. (Même si toute la viande que j’avais achetée a fini à la poubelle et que j’avais quasi envie de pleurer.)

J’ai passé une très bonne nuit avec un bonbon et long dodo même s’il a fallu que je me réveille tôt le lendemain et que ce fut bien dur.

Le lendemain, il a fallu que j’aille à la fac vers midi où un des messieurs du département des études internationales (Celui que j’aime bien en plus de monsieur parce qu’il est toujours très gentil avec nous même s’ils le sont tous dans l’ensemble.) a présenté donc le dit département aux premières années. On a donc eu le droit à se présenter évidemment devant un auditorium. Ça faisait longtemps et c’est un des rares trucs qui ne manquait pas au Japon mais bon, y’a pire.

Après, j’ai eu mon test à passer qui fut long, pas très difficile mais bien chiant dans l’ensemble malgré tout. Cela fait, j’ai eu mon emploi du temps pour les cours de japonais et je sens que je vais galérer pour quand même caser mes cours d’anglais. Surtout qu’elle voulait m’en rajouter plein la prof de cours. Enfin, on verra ça demain, chaque chose en son temps.
Je suis rentrée chez moi assez tard aujourd'hui et du coup, je me sens trop fatiguée pour faire les courses, faire à manger, ranger ma chambre mais je ne veux pas dormir avant 9, 10 heure du soir pour éviter d’empirer mon décalage horaire.

En attendant, alléluia, il fait moins chaud au Japon (pour le moment) qu’en France et donc ça fait bien du bien. Assez chaud pour ne pas avoir à s’inquiéter d’une veste avec un bon petit vent frais. Dans mon quartier, toujours beaucoup de monde de partout comme s’il ne s’était rien passé. On s’aperçoit de la différence dans certains combinis qui rationnent l’eau ou économie l’énergie, ainsi que de la gare qui économise en arrêtant l’escalateur…Ce qui est une bonne chose je pense.

Et sinon, j’aime le dernier album des Plastic tree de manière folle.

Il faut que je pense à prendre des nouvelles photos.